La principale différence entre un éditeur à compte d’auteur et un éditeur à compte d’éditeur réside dans la manière dont ils traitent l’ouvrage, rémunèrent les auteurs et prennent en charge les coûts de publication.
Éditeur à compte d’auteur.
• L’auteur paie pour la publication de son livre. Cela peut inclure les coûts d’édition, de production, de distribution et de marketing.
• L’éditeur ne prend pas de risque financier car il est payé par l’auteur pour les services fournis.
• Les redevances versées à l’auteur sont souvent plus élevées, car l’éditeur ne prend pas de risque financier.
Attention à l’arnaque !
L’éditeur à compte d’auteur est contacté par les auteurs, ou plus souvent, c’est lui qui les contacte. Il fait l’éloge de leur travail, et très souvent, il ne sait même pas de quoi parle l’ouvrage. Il leur fait signer un contrat en leur faisant croire qu’ils seront présents dans toutes les librairies. Le contrat en question stipule que l’auteur doit payer des frais d’édition, de mise-en-page, et d’impression. Une fois le montant empoché, comprenez bien que l’éditeur a fait son bénéfice, et n’a plus besoin de publier l’ouvrage. Il peut donc en imprimer quelques-uns en imprimerie numérique, et les mettre chez quelques libraires pour prouver à l’auteur qu’il diffuse bien son livre.
Éditeur à compte d’éditeur.
• L’éditeur prend en charge tous les coûts liés à la publication du livre, y compris l’édition, la production, la distribution et le marketing.
• L’éditeur assume le risque financier associé à la publication du livre.
• L’auteur ne paie généralement pas pour la publication de son livre et reçoit plutôt des avances et des redevances sur les ventes.
• L’éditeur détient généralement les droits de publication du livre, bien que certains contrats permettent à l’auteur de conserver certains droits.
L’appellation Éditeur à compte d’éditeur définit ce que devrait être un vrai éditeur. Ce dernier est contacté par les auteurs, ou quelques-fois, c’est lui qui les contacte. Il étudie l’ouvrage et se soucis réellement de son futur succès, car l’investissement est tiré de sa poche. Si le projet est intéressant, il propose un contrat avec l’auteur. L’éditeur finance les frais éditoriaux, impression, fais la publicité de l’ouvrage du mieux qu’il le peut et le diffuse. L’ouvrage sur le marché, l’éditeur récupère sa part d’investissement et son bénéfice pour chaque livre vendu, et de même l’auteur bénéficie d’une royaltie pour chaque livre vendu.
Kaza Editions
Nos éditions s’inscrivent dans cette dernière catégorie, car nous estimons que le travail entre l’auteur et l’éditeur est une collaboration intime afin d’offrir au lecteur la meilleure configuration d’une création. Il n’existe pas beaucoup d’éditeurs à compte d’éditeur de nos jours.
Pour l’instant, nous ne payons pas l’avance sur les redevances des ventes à l’auteur. L’auteur contribue au processus en apportant son œuvre commandée et nous nous chargeons des frais de publication. Un risque réparti entre éditeur et auteur, si nous croyons en la réussite du projet, l’auteur doit y croire également.
À titre d’information. En moyenne, le libraire prend 40% du prix de vente du livre, le diffuseur 20%, l’impression 20%, l’éditeur 10% et l’auteur 10%.
Les éditeurs ferment leurs portes à vue d’œil, vu la faible marge en bénéfice comparée à l’investissement dépensé.
Crom