Il est vrai que les éditeurs qui réussissent se font de plus en plus rare. La plupart d’entre eux qui arrivent à maintenir le navire sont ceux qui ont déjà une assez grande bibliothèque acquise avant les années 2000. La principale cause est l’internet à ce qu’il parait (et ils ont raison), les gens ne lisent plus comme avant, mais pourquoi n’est-ce pas une si mauvaise chose ?

Je vais donner ma réponse tout de suite pour les plus pressés : Plus de concurrence signifie meilleure qualité !

Si l’internet est considéré comme une concurrence au livre papier, les ouvrages qui subsisteront sur le marché doivent être de plus en plus pertinents. Finit les œuvres médiocres, l’internet agit comme un mécanisme de sélection naturelle pour les livres papier !

Avec l’émergence de plateformes en ligne permettant à chacun de publier et de partager du contenu, l’offre de livres est devenue pléthorique. Cette abondance de choix signifie que les livres qui réussissent à se démarquer doivent être de la plus haute qualité.

Les auteurs et les éditeurs sont ainsi incités à mettre davantage l’accent sur la qualité de leur contenu pour se démarquer dans un marché de plus en plus compétitif.

Bien sûr que le plaisir de tenir un livre papier entre les mains est irremplaçable, mais la nouvelle génération ne le comprendrait pas. Le plaisir à tenir un livre papier est principalement due à la nostalgie du temps où le livre était parmi les seuls moyens pour s’évader ou se divertir. Un temps révolu !

Cette pression accrue pour produire des livres de haute qualité se traduit par une élimination des œuvres médiocres. Je ne dis pas que les éditeurs qui ferment sont médiocres, mais avec cette concurrence, les auteurs et les éditeurs sont contraints d’investir davantage dans la recherche, l’écriture, l’édition, la production et surtout, la promotion de leurs livres pour garantir une réponse aux attentes élevées des lecteurs.

L’internet n’est donc pas une menace, mais plutôt un catalyseur pour l’amélioration de la qualité du livre papier.

Crom